Une supernova est un événement
cataclysmique signant la fin d’une étoile ; une supernova peut
résulter de deux types d’événements très différents :
-
l’explosion thermonucléaire d’une
naine blanche à la suite d’une accrétion de matière arrachée à
une étoile voisine (voire une collision avec celle-ci) qui explose
complètement (supernova dite thermonucléaire) ;
-
l’effondrement gravitationnel
d’une étoile massive (supernova dite à effondrement de cœur).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Supernova
En juin 2016, les économistes voient
une bulle obligataire qui gonfle de plus en plus ; les
économistes comparent cette bulle obligataire à un événement
cataclysmique : une supernova.
La bulle obligataire, c’est « une
supernova qui va exploser un jour ».
La bulle obligataire, c’est « une
course folle vers l’inconnu ».
Vendredi 10 juin 2016 :
Le marché obligataire dans une course
folle vers l’inconnu.
Partout dans le monde, les taux
d’emprunt sont au plus bas historique. Un phénomène inédit aux
conséquences imprévisibles, qui trouve racine dans les politiques
ultra-accommodantes des banques centrales et l’inquiétude des
investisseurs avant le référendum sur le Brexit.
Japon,
Etats-Unis, Suisse, Grande-Bretagne, etc. Les rendements des
obligations des grands pays riches sont presque tous au plus bas,
battant des records tous les jours, sur le marché secondaire où les
banques et les investisseurs s’échangent les titres déjà
émis.
Repoussant les limites, le rendement du Bund,
c’est-à-dire les obligations allemandes arrivant à échéance dans
dix ans, qui font référence sur le marché, pourrait même bientôt
devenir... négatif.
Son taux d’emprunt a atteint 0,020%
vendredi matin. Il se situait encore au-dessus de 1% en 2014.
"Le
moment historique« où il atteindra zéro »ne semble plus
être qu’une question de temps", selon les économistes de la
banque allemande LBBW.
Les investisseurs sont dans "une
recherche de qualité", explique Gilles Moëc, chef économiste
chez Bank of America-Merrill Lynch, qui qualifie ce réflexe de
« phénomène assez courant ».
Ils se réfugient sur
le marché de la dette souveraine, considéré comme un havre de
paix, faisant grimper la demande et donc les prix, ce qui se traduit
mécaniquement par une baisse des taux.
Le cap du taux négatif
à 10 ans ayant déjà été franchi par le Japon (- 0,155%) et la
Suisse (- 0,459 %).
Un cas contraire à toute logique
financière, puisque lorsqu’ils achètent une obligation assortie
d’un taux négatif, les investisseurs s’engagent à verser une somme
d’argent à l’emprunteur s’ils conservent le titre à échéance.
Au
total, plus de 10 000 milliards de dollars de dette souveraine
mondiale ont été négociés à des taux négatifs à fin mai, selon
l’agence d’évaluation financière Fitch.
Mais surtout, c’est
une entrée en terre inconnue. Bill Gross, le "tsar des
obligations" du fonds d’investissements Janus Capital, qui a
fait en son temps les beaux jours du géant Pimco, met en garde
contre cette « supernova qui va exploser un jour ».
http://www.romandie.com/news/Le-marche-obligataire-dans-une-course-folle-vers-linconnu_RP/710847.rom