@C BARRATIER
Votre problème c’est la loi Carle ...
Vous êtes dans le faux débat public -
privé, la présence des écoles privées précédait celles de Jules Ferry,
ok, sa présence était inégale suivant les endroits (influence du protestantisme par ex.), mais elle n’avait
ni les moyens, ni le pouvoir d’imposer l’instruction à tous les enfants de la la nation.
La république a composé avec son histoire, on retrouve cette disparité
géographique sur le territoire, et Mitterrand n’a pas réussi
à nationaliser l’enseignement privé, le Projet le loi Savary a fait long feu et a été remisé au fond d’un tiroir. Nous n’y pouvons rien, ni vous, ni moi.
En cas de nationalisation, il faudrait gérer et entretenir ces milliers d’écoles, vous y avez pensé ? honnêtement si cela se faisait cela couterait je crois plus d’argent aux contribuables qu’en l’état actuel des choses.
L’école
catholique, suivant sa Charte qui est publique, ne sélectionne pas
contrairement à ce que vous dites, ni sur critères sociaux, ni sur
critères religieux. Mon épouse directrice d’une école catholique
s’entend très bien avec les directrices des 4 autres écoles publiques de
la ville dans laquelle elle travaille. Les cas d’exclusion sont très
rares, en 30 ans de carrière dont 20 de fonction de directrice, elle n’a
jamais connu une exclusion, ni exclu personne. Le plus souvent cela
émane de rumeurs venant des parents, ce n’est jamais la faute de leur
enfant, c’est toujours la faute des enseignants ou de l’école si ça ne
va pas. Mais ce petit manège qui va dans les deux sens, est bien connu
des directeurs / directrices d’écoles, et la plupart du temps ces élèves,
ces quelques rares exceptions sont des cas « difficiles » pour x raisons... , ou des cas sociaux, qui font des aller et
retour du public vers le privé, ou l’inverse.