Ca
fait 20 ans que des catastrophes arrivent à point nommé, comme un fait
exprès... contre les intérêts de ceux qui, bon an mal an, s’opposent
même si l’assassinat de la députée travailliste en faveur du maintien du
Royaume-Uni dans l’Union européenne, ne semble pas avoir entraîné une
chute des intentions de vote pro-Brexit.
Mais au fait, quel lien entre
ces sondages qui touchent bien évidemment un échantillon représentatif
de... etc... etc... et le jour du vote qui verra un taux d’abstention
élevé chez les classes populaires, les seules classes susceptibles
d’arracher un « oui » à la sortie du Royaume Uni de l’UE ; un référendum
dont les résultats seront loin de refléter un électorat représentatif de
qui que ce soit ou de quoi que ce soit... soit dit en passant ; c’est
d’ailleurs là que réside la vaste entreprise d’intoxication concernant
le risque éventuel de la sortie de l’UK...
Car, dans les faits, c’est un
non événement ce référendum ! Jamais la classe moyenne et le monde des
affaires britanniques, précisément ceux qui iront massivement voter le
23 juin, ne prendront un tel risque, inutile au demeurant puisque cela
n’a échappé à personne : l’UK depuis son entrée dans l’UE, a tous les
avantages de son adhésion et pratiquement aucun des inconvénients :
contrôle de sa monnaie et de ses frontières ; c’est déjà pas si mal par
les temps qui courent ; cerise sur le gâteau : Thatcher, Reagan et
Friedmann ont gagné la bataille des idées à propos de l’économie.
Que
demandent la City et les classes supérieures britanniques !!!!