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Legestr glaz Ar zen 17 juin 2016 22:33

@philouie

C’est juste ce que vous dites. Je peux préciser qu’en France l’action publique s’éteint avec la mort de l’auteur des faits. C’est le grand principe de l’extinction de l’action publique.

C’est vrai que la nomination de François Mollins en qualité de procureur de la République de Paris a été une anomalie. Malgré tout, le rôle d’un procureur de la République n’est pas de diligenter des enquêtes. Il n’est pas sur le terrain même s’il peut se déplacer ce qui est une circonstance exceptionnelle. Mais même dans ce cas se sont les policiers qui sont à l’œuvre.

Si on imagine qu’il a pu être « utile » au pouvoir en place, supposition gratuite de ma part, il a pu agir de différentes façons. Soit en favorisant l’ouverture d’une enquête, soit en saisissant un juge à l’aide d’un réquisitoire introductif, soit en divulguant tout ou partie d’un dossier, soit en classant sans suite. Mais, il faut savoir qu’en France, même un dossier classé sans suite peut être réouvert par une constitution de partie civile. Un juge d’instruction est alors saisi et l’affaire échappe alors au procureur de la République. Vous savez que la police c’est toute une hiérarchie, de nombreux intervenants à différents niveaux de l’enquête. Il est très difficile de masquer véritablement certaines évidences. Difficile de taire une action concertée à laquelle serait mêlée des dizaines de personnes. Une explication plus rationnelle serait de former l’hypothèse que l’auteur a été « téléguidé » psychologiquement et aidé matériellement, peut être à son insu. Mais à ce moment ce n’est plus de la police dont on parle. Il s’agit des services secrets qui peuvent faire un « travail » border line, contrairement à la police judiciaire qui est fortement hiérarchisée, qui a même deux hiérarchies : la hiérarchie policière, du point de vue opérationnel et la hiérarchie judiciaire du point de vue de la régularité du droit au cours des enquêtes.

Je dis simplement qu’au moment où l’on parle nous sommes tous, vraiment tous, dans la formulation d’hypothèses. Il n’y en a pas une qui tienne la corde plus qu’une autre. C’est comme au casino : faites vos jeux.....


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