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philouie 24 juin 2016 12:15

@Orélien Péréol
Il se trouve que le terrorisme a déjà une longue histoire et qu’il n’est donc pas possible d’analyser un attentat s’en prendre en compte cette histoire.
Le terrorisme moderne nait avec la presse grand public, de sorte que l’on peut dire que terrorisme et « informations », pour reprendre votre mot, sont liés. L’acte de terreur est un moyen de faire passer un message par ceux qui sont en charge de l’information, c’est à dire de la propagande.
Si les premiers terroristes croyaient qu’ils pouvaient diffuser leurs idées au moyen des attentats (voir propagande par le fait), on s’aperçut très vite que celui-ci faisait le jeu de l’état.
Déjà en 1893, ces agitateurs poussaient à la réalisation d’acte de terreur pour discréditer les mouvements ouvriers. (voir Jaures et l’affaire de Carmeaux)
En 1944, E Jünger, faisant parti du groupe qui conspira contre Adolph Hitler, refusait l’option de l’attentat parce qu’il savait que ce serait faire le jeu du régime Nazi.
Ce qu’il faut retenir de cela, c’est que « l’information » sur lequel vous pensez fonder votre analyse, est part entière de l’acte de terreur : c’est elle qui lui donne son sens et qui formalise le discours qui servira de fond de propagande à l’acte de terreur.
La simple logique, comme l’histoire, nous enseigne qu’il est à peu près certain que les médias mentent lorsqu’ils rendent compte d’un attentat parce que c’est justement ce que l’on attend d’eux pour que l’acte criminel porte les fruits que l’on attend de lui.


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