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Sigismond Sigismond 9 juillet 2016 14:31

@Jean nemare
On a vu quelque chose d’assez incroyable à la suite des attentats terroristes de l’an dernier.

Ceux qui auraient dû, au minimum, présenter leur démission, ministre de l’intérieur, ministre de la justice, éventuellement premier ministre, quitte à ce qu’elle soit refusée (ça s’est passé ainsi en Belgique pour le ministre de l’intérieur) ont vu leur capital de confiance augmenter. Pèpère Schreck s’est même refait la cerise après ceux de janvier, et a tenté de nous enfler avec sa déchéance de nationalité à laquelle il ne croyait pas et dont il espérait que l’idée soir retoquée par le Conseil d’Etat.
Dans un pays fonctionnant correctement, l’attentat du 13 novembre, après celui de janvier et les autres moins dignes d’être médiatisés car faisant moins de victimes ou pas de victimes connues, on aurait dû assister à une démission ou un limogeage de tous les responsables. Eh bien non !
Et aujourd’hui on a le ministère de l’intérieur qui traite avec le mépris un rapport parlementaire préconisant des mesures destinées à optimiser le renseignement dont on sait qu’en France il est plombé par le guerre (des égos) des services, parce que tout est pour le mieux.
Il y a effectivement de quoi réfléchir quand on voit les attitudes de nos voisins d’outre-manche qui en plus savent pertinemment que l’échec sanctionné par une démission est synonyme de mort politique, ou de pantouflage au parlement. En France la mort politique n’existe pas. Même les sanctions judiciaires n’affectent pas notre classe politique. Ce manque de dignité, et là on rejoint les travaux d’Iribarne, fait sans doute bien plus de mal à l’image des politiques et de la politique que leur incompétence ou leur impuissance

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