L’enquête du
congrès concernait-elle le 11 septembre ou plus précisément
l’implication de l’Arabie saoudite ?
A partir du moment
où un certain nombre de citoyens de nationalité saoudienne sont
impliqués, il n’est pas anormal que se pose la question : ces
personnes ont-elles bénéficié d’un soutien actif ( à savoir, différent de celui que n’importe quel état doit à ses citoyens à
l’étranger ) ?
Si des preuves de la
complicité d’institutions de l’état saoudien ont été
rassemblées, on comprend mal qu’elles restent dans un rapport à
l’état de vagues évocations, sauf à considérer des complicités
internes à l’Amérique que la raison d’état impose de
cacher.
D’un autre côté,
l’interprétation d’indices (qui dépend de
l’éclairage où chacun projette ses fantasmes ou ses préventions
) ne peut faire preuve irréfutable, d’où, sans doute aussi, l’utilisation du conditionnel.
Maintenant peut-on réellement
soutenir que sont déclassifiées des pages soumises à de nombreux
caviardages ? Cela reste de la bouillie pour chat où chacun
trouvera matière à alimenter sa propre conviction.
La mienne qui n’a
aucune importance et ne se fonde sur rien – sinon mon bon sens qui
ne sera pas celui de mon voisin – est que cette opération spectaculaire du 11/9 contient
une grande part de manipulation qui a mal tourné.
Ou bien selon
que l’on dresse le bilan chez ceux qui ont tiré profit de la
situation ou chez ceux qui en ont supporté les conséquences.
Autant élargir
l’assiette des investigations vers ceux à qui profite le crime si l’on recherche des
commanditaires – au-dessus de celui qui apparaît en première
ligne, Ben Laden,qui n’est plus là pour répondre de ses
crimes.
Un autre mystère ! cette opération de justice
expéditive qui offre l’avantage de clore provisoirement ? le
dossier.