@Sigismond
Leitkultur = culture directrice ? Celle qui nous impose d’enlaidir le château de Versailles et ses jardins ou la place Vendôme à Paris avec des objets obscènes ? D’oublier le grand dramaturge Corneille, de ne pas célébrer Austerlitz mais de participer aux commémorations de Trafalgar ? Une culture incapable de proposer la moindre direction spirituelle, le moindre idéal ?
Cependant, je crois qu’il faut regarder les criminels qui assassinent au nom d’Allah comme aussi déracinés que nous. L’islam qu’ils représentent est un islam profondément dégénéré. C’est pourquoi la métaphore guerrière est dangereuse. Nous a-t-on déclaré la guerre en Libye, en Syrie, au Mali ? Sommes-nous partout chez nous ? Ne devons-nous pas cesser de « faire l’addition sans l’aubergiste », comme on dit en allemand ?
Vous évoquez Homo Festivus. Muray avait écrit un pamphlet intitulé « Chers Djihadistes » au lendemain du onze septembre 2001, dans lequel il était persuadé de notre victoire finale : « nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts », concluait-il, optimiste.