@tashrin
Le terme de « martyr »
est utilisé dans cette affaire avec son sens propre qui est
religieux : ce prêtre est mort du fait de sa foi.
Ce choix de « martyr »
au lieu de « victime » n’est pas anodin. Ceux qui l’emploient
considèrent sans doute que cette mort a plus d’importance que celle
d’une personne « ordinaire ».
C’est évidemment
une conception non républicaine de l’égalité des personnes qui
peut agacer.
Mais la réaction de
Julie Le Goïc, qui parle de cet homme comme si, prêtre, il était
nécessairement pédophile et abusait les enfants de chœur au point
que c’est sa récompense au paradis chrétien comme les soixante-dix
vierges sont la récompense des terroristes arrivant au paradis
d’Allah après leurs crimes, cette réaction qui se veut finement
allusive, est absolument dégoûtante, pour le croyant comme pour
l’incroyant.
Tout ce qu’elle a
gagné dans cette affaire, c’est que son nom est désormais associé
et pour longtemps, à une infamie.
C’est une imbécile.
Cela est confirmé, d’ailleurs, par son amitié avec Cohn-Bendit !