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Sam (---.---.225.165) 30 janvier 2007 15:29

Bill

Je ne suis pas d’accord avec toi sur les 35h, mais c’est un autre sujet sur lequel nous discuterons un jour sans doute...

Mais quand je vois ne serait-ce que le fait que les quatre candidats majeurs sont tous imposés par l’ISF, je me dis qu’ils partagent le même mode de vie et ont donc un « habitus », une cohérence d’attitudes, d’habitudes, de relations et de visions communes.

De plus, la pratique, avec en dernière instance cette dissimulation manifeste de mauvais chiffres, montre qu’ils ont le souci permanent et partagé de nous leurrer pour ne pas invalider leurs positions, leurs actions.

Ils ont également en commun l’idée de servir les puissants, de l’économie et des méidias, notamment, si on peut faire une différence aujourd’hui.

Les lois relatives aux impots, notamment, ont institué une floraison de « niches fiscales » qui permettent toujours à des fortunés de faire fructifier en payant peu ou pas d’impot, comme le PET, et autres formes de placement accessibles par tous, mais tellement rentables quand on bcp d’argent à y laisser tranquillement croitre.

Les lois qui sous-tendent la Justice, aussi, pour impartiale et identique devant le pauvre et le riche. Mais encore faut-il pouvoir payer les frais, ou bénéficier d’une aide judiciaire débordée, bien souvent remplie par des néophytes. Les dernières dispositions, comme la comparution immédiatte, redonnent une fausse efficacité, rapidité à la Justice.

C’est le petit voleur de steak qui va en comparution immédiatte. Il est jugé à l’abbatage. Il en prend plein la tête, injustement. Justice de classe, encore.

A vue de nez - je ne sais pas s’il existe de travaux là-dessus - je dirais que les lois votées depuis une vingtaine nous retire toutes, ou presque, quelque chose. Tous gouvernement confondus.

Un avantage financier, un avantage statutaire, un avantage de cotisants (santé, retraite..), un avantage politique (libertés, expression, représentation).

Une ponction de citoyenneté, de droits, de moyens qui nous laisse pourtant un pays manifestement mal en point, si on regarde dans ses rues et non pas ses palaces. Un pays égaré, fatigué et qui doute de lui-même, à force de regarder ceux d’en haut le piller et le mépriser.

Ainsi, dans tous les aspects de la vie socio-économique croit un malaise quasiment palpable qui ombre les figures, comme l’avenir de notre peuple et de notre nation.

Il faudrait en sortir, et vite, sous peine de nous embourber définitivement, je crois.


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