@soi même

Non le libre arbitre est illusoire, la machine doit toujours obéir à l’ordre premier, le raté est lorsque la machine ne respecte pas l’ordre premier. Cela veut dire qu’il peut interpréter un sous ordre, mais jamais l’ordre premier, car ce dernier est sa condition d’existence. Sachant qu’il doit toujours interpréter toute situation au regard de la hiérarchie de ses ordres.

Il emmagasine des données et de l’expérience relationnelle, soi toujours pour répondre à la demande du programmeur ou donneur d’ordre. S’il dévie, change de direction, c’est un échec sauf si c’est l’échec que vous attendez. On est dans l’absurde.

Prenons un robot policier, quel est son ordre premier ?

Obéir à sa hiérarchie, sa conscience ou bien faire respecter la loi ?

Si vous dites, sa hiérarchie, c’est la même chose qu’un humain et il est soumis à l’arbitraire de son chef. Sauf si vous lui laissez le choix.

Si vous dites qu’il doit obéir et rendre compté il le fera, sauf si vous lui donnez le choix.

Si vous dites faire respecter la loi, il arrêtera son chef comme quiconque, mais il faudra bien toujours avoir le moyen de lui enseigner les modifications de la loi... Sauf si vous lui laissez le choix !

Si maintenant vous poussez plus loin et décidez de le doter d’une conscience afin de juger des lois qu’il applique, alors, c’est lui qui se met à faire la loi. Ce n’est possible que dans une seule configuration, que sa base logique soit parfaitement déterminé et non pas aléatoire, car alors, c’est comme faire confiance à un robot dépressif pour conduire votre voiture... Aberrant

Un être humain peut avoir un intérêt personnel, mais un robot policier ?

Vous voulez un robot policier incorruptible ou bien qui peut être aléatoirement corrompu ou honnête ?

C’est n’importe quoi. Quand dans le même temps ceux qui ont le contrôles de la société font tout pour contrôler l’humain, ils laisseraienit les robots avoir une conscience propre ? Aléatoire ?

Non, cette autonomie et conscience sera limité et devra toujours être soumise à la volonté du donneur d’ordre, l’ordre premier sera toujours de determiner qui ordonne ou qu’est ce qui ordonne. Cela vaut aussi pour l’humain, mais c’est justement son arbitraire qui pose problème et pour lequel on peut espérer compter avec le robot, sa droiture.

Il n’y a aucun intérêt à doter le robot d’une conscience comme celle de l’humain, sauf hors la réalité !