La guerre que la
capital mène en toute immoralité contre les personnes qui veulent
semer les graines d’une précédente récolte est une illustration de
plus du phénomène essentiel du capitalisme contemporain.
Qui est qu’il y a
plus de liquidité monétaire que de besoins pour l’investissement de
biens et services réellement consommés. C’est complètement dément
! Là où il faudrait 1 on a peut-être 100 ou 1000 ! Imaginons un
automobiliste dont le carter nécessite 4 litres d’huile et qui
voudrait en faire entrer 400 dans son moteur ...
Les milliardaires et
millionnaires, dont le nombre est en constante augmentation, veulent
que cet argent s’augmente tout seul par l’exploitation du travail
d’autrui. Mais comme il n’y a pas assez de travail pour gonfler tant
de capital, il s’agit de pourchasser la moindre activité qui échappe
encore à cette exploitation. Par parenthèses, le développement du
bénévolat et l’échange de services sont une calamité pour le
capital.
Cet argent a permis
préalablement d’acheter des politiques (mais pas tous !) qui
privatisent à tour de bras et font des lois scélérates contre les
travailleurs (loi El Khomri en France) mais aussi des lois aussi
scandaleusement intrusives, privatrices de liberté comme celles qui
interdisent de disposer de ses propres graines et de les donner ou
échanger avec qui bon vous semble !
Dame ! c’est qu’il
s’agit que les gros semenciers et les fabricants d’OGM, tel Monsanto,
puissent rémunérer le grand capital, faute de quoi la concurrence
entre les capitalistes pour les placements sûrs deviendrait trop
féroce entre eux.
N’a-t-on pas
également interdit le purin d’orties, pour obliger les jardiniers à
acheter des produits chimiques comme Bayer ?
La dette dite
« souveraine » artificiellement développée pour que
l’ensemble des citoyens paient des intérêts aux capitalisme montre
ses limites. On le voit en Grèce.
La situation est
tellement ubuesque qu’elle n’aura qu’un temps, forcément.