Cet article est exellent, et en apprend beaucoup sur ce sinistre personnage. Mais, il n’est qu’un épiphénomène, le « petit homme » que dénoncait Wilhelm Reich en 1945. Certe, il peut faire des dégats, parce que la folie provoque toujours quelques dégats, mais pas plus qu’un autre petit homme en action, Busch, dont le bilan est bien celui d’un capitaliste, d’un capitaliste ordinaire. C’est la critique du capitalisme qu’il me semble aujourd’hui urgente de faire, plus que celle de ses thuriféraires. Ce Sarko n’est pas grand chose. Il est seulement ce que l’époque lui permet de faire, rien de plus. Ce Sarko s’inscrit dans l’époque ; il n’en est pas maître.
La critique du système carcéral me semble bien plus féconde. Il me semble. Je tiens pour infiniment plus subversif les propos de Rouillan, parce qu’il s’adresse aux prolos, tous gibiers de prisons sans même s’en rendre compte, ayant le cul suffisamment large pour se le faire botter en permanence.