@Etbendidon...
la psychanalyse permet de départager ce qui relève du fantasme pervers, en tant que tel structuré et limité, dominé par une sorte de haine froide, et ce qui relève de la mise en acte violente, signant parfois la psychose, où l’on assiste surtout à un débordement d’agressivité et de fureur. La haine perverse s’apparente plutôt à un refus systématique, voire dogmatique, de tout ce qui rappelle les prétentions de la Loi à régler l’ordre du vivant et de la jouissance. Au mieux elle constitue une mise à distance radicale, une sorte de misanthropie sans affect des principes dont découlent les lois mondaines ; au pire elle fait cercle avec ces dernières, comme dans le cas du pervers agressif qui ne fait qu’opposer une autre loi concurrente : l’impératif de la jouissance. Ce désir ou plutôt cette volonté, inévitablement contrariée, alimente la haine et fait du pervers un frustré malgré lui....
Bonne journée de la part du petit charlot...