Le vrai problème n’est pas que Hollande se présente.
Comprenez que le système en place ne permet pas l’émergence de personnalité autres que celles qui sont choisies par des partis au fonctionnement anti démocratique et opaque.
La réalité est que nous n’avons pas le choix !
A partir de là, il vaut mieux que le prochain dictateur soit un félon de droite, atlantiste, cynique et sans vergogne, qu’un bouffon obsédé, conduit par ses instincts et par l’obsession de son enrichissement personnel.
Le problème est que Sarkozy se présente. Sarkozy est celui qui a détruit l’influence politique de la France dans l’UE. La France ruinée, ne respectant aucun de ses engagements, représentée par un hurluberlu clownesque, a perdu tout crédit.
Lorsque Hollande arrive au pouvoir, ses marges de manœuvres budgétaires sont de zéro. la dette a doublé entre 2007 et 2012, à 95% du PIB et, surtout, 500% des recettes. Il n’y a aucune marge de manœuvre budgétaire, aucune relance possible, du moins si l’on veut remonter la pente, un jour (sauf à annuler des dettes).
Sarkozy représente tout ce qui va mal en France, le communautarisme haineux, l’affairisme, le népotisme, le clientélisme, la démagogie, la trahison des élites, l’atlantisme péteux, l’agressivité caractérielle. Il incarne le fossé entre les citoyens/ sujets et les élus/maîtres.
Alors, j’ose le dire, tout sauf le pire, tout sauf Sarkozy.