@epicure
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"Une conclusion se fait à partir d’une
connaissance, et se fait sur les données concernant la personne directement, et
non sur une autre personne qui a le même nez ou la même coupe de
cheveux.`"
Ah ben voilà où se situent nos
différences de perception des choses. Vous, vous parlez d’une personne par
rapport à une autre, mais une personne ne représente rien d’autre qu’elle-même,
par rapport à une autre personne qui, à son tour, ne représente qu’elle-même. L’une
et l’autre sont également négligeables, parce que dépourvues de signification. Donc, les individus ne m’intéressent pas.
Mes conclusions portent sur des
lots de dizaines de milliers de personnes, de centaines de milliers, de
millions, voire de dizaines de millions de personnes. Si vous étiez plus attentifs
aux mots, vous l’auriez compris en lisant ce que je vous écrivais le 26
septembre (10 :51) :
« Pour avoir séjourné assez longtemps dans
différents pays du tiers monde de trois continents, j’y ai vu à l’œuvre des
peuples que je ne souhaite pas voir à l’œuvre chez moi. » Il n’est pas question d’individus isolés.
De même, si je nourris un préjugé
favorable à l’égard des Italiens du Nord et un autre plutôt négatif à l’égard
des Italiens du Sud (20 millions de part et d’autre grosso modo), c’est parce
que le PIB/hab des premiers est supérieur à celui de l’Allemagne et que celui
des seconds est inférieur à celui de la Grèce.
Alors voilà, je me dis que tant
qu’à accueillir quelques dizaines de milliers d’Italiens., autant que ce soit,
préjugés à l’appui, des Piémontais, des Lombards et des Vénètes, que des
Campaniens, des Calabrais et des Siciliens. Mais cela ne me conduit pas, pour
autant, à mettre dans le même sac, Luigi Pirandello et Bernardo Provenzano, ou Francesco
Schiavone et Riccardo Muti…