autre extrait :
Mais aujourd’hui et au bout de ces cinq années de guerre contre la
Syrie, même des opposants syriens kurdes ont fini par adopter notre
point de vue. C’est pourquoi, il faut que ceux qui nous écoutent sachent
que les élites kurdes ne sont pas toutes engagées dans
l’ « opposition » [4]. En effet, nous pouvons diviser la scène kurde syrienne en trois catégories :
- Des petits partis favorables au « Conseil national kurde » [CNK] parrainé par Massoud Barzani en Irak [5],
dont un seul représentant syrien faisait partie de la délégation du
« groupe de Riyad », sélectionné par la Turquie, l’Arabie saoudite et
les États ennemis, lors des pourparlers de Genève 3
- Le
PYD, le plus important des partis syriens kurdes, écarté de Genève 3
par un veto turc, avec l’approbation des USA et des Saoudiens ; ce qui
implique que nous, les Kurdes, devrions comprendre qui sont nos alliés
et qui se tient derrière la tragédie humaine de notre peuple
- Un
important courant populaire regroupant 60 à 70% des Kurdes syriens
présents dans toutes les régions de Syrie et qui font partie intégrante
de la patrie syrienne et soutiennent son État. […]