Ce qui compte le plus dans la com politique, c’est le subliminal, non les mots par eux-mêmes, mais ce qu’il y a derrière et que tout le monde « perçoit » au quart de tour.
Les « Gaulois » de Sarko, c’est cela, jouer sur tous les sens du mot, celui du « roman national » (tu parles, Charles…), et celui, détourné vers le sens, racial, de « blanco », « Céfran », pour ne pas dire « souchien » ou « face de craie »…..
Ce qui « pousse à la faute », ce n’est pas l’usage politique qui en a été fait au XIXè siècle, mais toutes les connotations identitaires actuelles du mot. C’est du Sarko pur jus : il lance le bâton merdeux et tout le monde se précipite pour le ramasser.
Il fait le buzz et ratisse large un électorat qui pige immédiatement le sens caché de ses formules.