Pourquoi n’admettre qu’un seul candidat possible et nécessairement « dans son camp » ?
L’idée qui consisterait à ne trouver des idées recevables que du côté de son parti « habituel » me semble désuète. Ce point de vue est à corréler avec l’évolution du nombre, à la baisse, des sympathisants des partis au pouvoir ces dernières décennies. Les gens changent au gré des promesses non tenues. Partisan oui, mais avec discernement. Ainsi, l’objectivité conduit nécessairement à admettre que de bonnes propositions existent à gauche et à droite. Ainsi, pour un grand nombre d’électeurs il n’est pas inenvisageable de préférer un candidat « premier » dans le panel de gauche et un candidat préféré « en second » à droite ou au centre. Et vice versa.
Le manichéisme ne me semble pas compatible avec une démocratie intelligente. Les idées sont bonnes ou mauvaises d’où qu’elles viennent.