Le Général Michel Aoun, candidat favori à la présidence de la République
libanaise, ne parvient pas à y accéder à cause de son alliance avec le
Hezbollah et les relations de ce dernier avec l’Iran.
Pourtant le Hezbollah est populaire au Liban, y compris en milieux chrétiens (alliance avec le Courant patriotique Libre de Michel Aoun), il a bouté dehors l’envahisseur israélien à plusieurs reprises, et Hassan Nasrallah est une voix très écoutée au Moyen-Orient !
Le Hezbollah participe au gouvernement depuis 2005, et a 14 députés. Il entretient également à ma connaissance des relations régulières avec le patriarche maronite Bechara Raï à Bkerké.
Le Hezbollah n’est pas un problème libanais ... c’est donc que le Liban subit des pressions à l’internationale d’États (dont la France par ex.) qui dans le même temps appellent à l’élection d’un président au Liban !
Finalement le chantage diplomatique s’exerce au Liban comme chez le voisin syrien, ou la troïka impérialiste (sioniste) cherche à imposer ses conditions, une « transition politique » (sans Bachar al-Assad), pures ingérences dans les affaires intérieures syriennes et libanaises qui prennent libanais et syriens en otages.