@ddacoudre
« plus souvent que tu ne le penses j’ai
parfaitement pu mesurer que les prolos n’ont aucune envie de s’instruire et si
l’on n’avait pas rendu l’école obligatoire ils n’iraient pas il seraient comme
certains américain qui ne savent pas que Paris existent… »
Mais alors qu’est-ce qu’on
fait ? Moi, je ne crois pas que le rôle de l’Etat, ni de la société, soit de
prétendre faire le bonheur des gens. C’est tellement intime. Et ça ne résout
pas le clivage dominants-dominés : il est inhérent à la nature humaine.
On remonte donc, disons au Contr’un, on renvoie La Boétie à ses
juvéniles vaticinations et l’Etat met tout en œuvre, contraintes et sanctions à
l’appui, pour garantir, à l’inévitable dominé, la légèreté de la main de l’inéluctable
dominant.
Ce qui aurait l’avantage par
rapport à la proclamation de l’abstraite – et captieuse – égalité, de protéger
concrètement le faible contre les exactions du fort - qu’il soit PDG ou commissaire politique.