@batmou
« ... ceux qu’on ne peut pas critiquer ... »
Effectivement ! Les Lumières de Voltaire ont donc au moins réussi à pointer ce repère
( « ceux qui gouvernent sont ceux qu’on ne peut pas critiquer » )
Mis en application, ça pourrait donner :
- je ne peux pas critiquer les élus (à cause de légitimation adossée à une multitude mou-tonnante)
- je ne peux pas critiquer les policiers (à cause de « forces de l’ordre »)
- je ne peux pas critiquer les militaires (à cause de force et secret)
- je ne peux pas critiquer les statutaires (à cause de légitimation adossée à une multitude mou-tonnante et à cause de leur pouvoir de nuisance administrative menaçant procédurièrement mon « cas » particulier )
- je ne peux pas critiquer les experts (surtout lorsqu’ils sont procédurièrement déclarés ou intra-validés/co-optés par solipsisme de groupe)
- je ne peux pas critiquer la compétence efficiente
- je ne peux pas critiquer les vérités logiques
- je ne peux pas critiquer les convictions témoignées (« Des goûts et des couleurs on ne discute point »)
N’y aurait-il donc pas, parmi toutes ces barrières, quelques garde-fous ou raisons d’espérer ?
(si on les choisit en fonction du critère démocratique visant au respect de la « volonté générale »)
Citations de Roger Martin du Gard :
« Les deux types de révolutionnaires : les apôtres et les techniciens ! »