Le PRCF est marri que son grand frère n’ait pas, encore, comme lui, choisi l’impasse « Mélenchon ». Alors il tente de faire monter les enchères. Comme si l’état bourgeois européen dénommé UE était plus infernal et plus diabolique que l’état bourgeois français.
Le PRCF ne sait pas que l’essentiel des entreprises industrielles françaises travaillent pour toute l’Europe, et parfois au delà et qu’elles traitent des intrans souvent mondiaux. Oublieux de Marx :
"(..)Par
l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un
caractère cosmopolite à la production et à la
consommation de tous les pays. Au grand désespoir des
réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa
base nationale. Les vieilles industries nationales ont été
détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont
supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption
devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations
civilisées, industries qui n’emploient plus des matières
premières indigènes, mais des matières premières
venues des régions les plus lointaines, et dont les produits
se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes
les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par
les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant
pour leur satisfaction les produits des contrées et des
climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des
provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se
développent des relations universelles, une interdépendance
universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production
matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit Les
oeuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété
commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux
deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicité
des littératures nationales et locales naît une
littérature universelle.
Par
le rapide perfectionnement des instruments de production et
l’amélioration infinie des moyens de communication, la
bourgeoisie entraîne dans le courant de la civilisation
jusqu’aux nations les plus barbares. Le bon marché de ses
produits est la grosse artillerie qui bat en brèche toutes les
murailles de Chine et contraint à la capitulation les barbares
les plus opiniâtrement hostiles aux étrangers. Sous
peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode
bourgeois de production ; elle les force à introduire chez
elle la prétendue civilisation, c’est-à-dire à
devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à
son image. (...)"
le PRCF lui, voit toujours la nation comme en 1789, il ne veut pas comprendre que, comme le reste, comme les forces productives que la bourgeoisie renforce sans cesse, elle doit évoluer et qu’un jour, nous seront plus des citoyens du Monde que de la nation française.....C’est ce Monde là qui est dans le Manifeste de 1848 et pas dans les plaidoyers rétro du PRCF...