C’est bien d’aider ces gens, MAIS ne pas se faire trop d’illusions :
Dans le Sahel, la productivité des arbres en biomasse nouvelle par hectare et par an est faible, donc le carbone fixé aussi. Or la végétation a un pouvoir d’absorption de l’énergie solaire plus fort qu’une surface désertique : planter des arbres va diminuer l’albedo (facteur de réflexion des rayons solaires, compris entre 0 et 1).
Dans une telle zone, le bilan est défavorable quant à la lutte contre le changement climatique (qui, se poursuivant, a d’ailleurs de bonnes chances d’anéantir ces efforts de replantation d’ici une ou deux décennies).
Il vaut mieux, de ce point de vue, planter en zone tropicale (Amazonie, Indonésie, Afrique équatoriale etc...) où l’énorme productivité en biomasse fait plus que compenser la réduction de l’albedo.
Cruel, mais c’est comme ça...