=A Alpo 47 et Baldis
Bonjour et merci pour vos observations.
Alpo : F. Fillon représente effectivement et momentanément le
rejet de Sarkozy et Juppé, également le choix des retraités de droite,
pas le choix des Français dans leur ensemble.Il est le candidat d’une « France BLAC » pour reprendre un acronyme récemment créé (Bourgeoise, Libérale, Âgée, Catholique et Conservatrice) - rien de mal en soi, bien au contraire - mais dont l’horizon psychologique demeure, fragilité fondamentale, en sérieux décalage avec le reste d’une population à laquelle il ne faut plus trop en promettre et qui n’est pas prête à se soumettre au « lobby vieux ».
Comme l’explique P. Célérier (http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/fillon-la-france-blac-et-le-peuple,296870) "Le libéralisme de M. Fillon lui va très bien : demander à tous les
salariés de travailler plus, augmenter la TVA, repousser l’âge de la
retraite pour les actifs, supprimer 500.000 postes de fonctionnaires.
Pas de souci pour cette France âgée, car elle ne sera pas touchée.
Mieux : l’objectif est de sauvegarder son niveau de vie, ses rentes, ses
retraites. Tout bon du côté portefeuille.« Et du côté valeurs »la défense sereine de quelques valeurs
familiales, plus par l’incarnation que M. Fillon en donne – ce qui est
déjà beaucoup ! — que par ses engagements programmatiques, lui va aussi
très bien« . Or il se trouve, écrit-i,l qu’au mois de mai 2017 » c’est tout le peuple qui votera, toute la pyramide, et pas seulement la France BLAC« , ajoutant que »le peuple, lui, fait un raisonnement imparable : « On va me
demander de travailler plus, de faire des efforts ? Mais pour financer
quoi ? La construction de mosquées ? La rémunération des imams ?
L’accueil de milliers de migrants ? Des centres de déradicalisation ?
Des prisons pleines à 80 % de Français “issus de l’immigration” ? Des
banlieues communautarisées prises en charge, à coup de milliards
d’euros, par la politique de la ville et des élus clientélistes, et d’où
sont sortis nos terroristes islamistes ? »
C’est effectivement ce cri, d’abord, qui monte « du plus profond de l’âme
française ». C’est ce cri qui a retenti au Royaume-Uni en juin avec le
Brexit, aux États-Unis avec l’élection de Trump, dimanche prochain en Italie avec (peut-être) le « non » au référendum de M. Renzi, en Autriche très prochainement. Et peut-être là encore en France avec F. Fillon en 2017, car rien n’est acquis comme on l’a vu avec MM. Sarkozy et Juppé qui, tel le Christ marchant sur les eaux voici quelques semaines, ont pourtant fait naufrage.