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Christian Labrune Christian Labrune 9 décembre 2016 12:23

Votre billet ne veut rien dire d’autre que de traduire votre haine et votre détestation de classe.

@velosolex

 Si ce que j’écrivais ne « veut rien dire », c’est que vous n’avez décidément rien compris à ce que c’est que la tyrannie, et que vous ne savez pas ce que les philosophes et les penseurs du politique en ont pensé depuis l’antiquité. La bassesse méprisable des peuples qui s’y soumettent ou consentent simplement à la survie du tyran aura constamment été dénoncée. Thomas d’Aquin, qui est un docteur de l’Eglise, et bien que cela soit apparemment fort peu conforme aux Evangiles, admet dans sa « Somme théologique » la nécessité de mettre à mort le tyran le plus rapidement possible. Assassiner Castro, comme on a tenté d’assassiner Hitler, c’était donc bien la première des choses à faire.
Vous allez me faire pleurer avec le malheur des peuples. La prostitution était un trafic rentable sous Batista, elle ne l’est pas moins sous les frères Castro. Interrogez tous ceux qui reviennent de La Havane et ils vous en parleront.
Le discours que vous tenez sur ce crapuleux dictateur, vous auriez pu le tenir sur Adolf Hitler à la fin des années 30 : les Allemands, dans leur grande majorité, étaient fort heureux d’un chancelier qui avait fait construire tant d’autoroutes, développé l’industrie et la puissance militaire, tenait tête à toute une Europe liguée contre l’Allemagne depuis le traité de Versailles. A la fin de la guerre, les Russes sont aux portes de Berlin, mais les vieillards et les gamins se mobilisent encore pour creuser des tranchées et entasser des sacs de sable à dix mètres au-dessus du bunker souterrain du tyran.
J’évoquais les pleurs des Russes après la mort de Staline. Il y a un film très connu, cela m’étonnerait que vous ne l’ayez jamais vu.
La mort de Kim Jong-il, ça n’est pas si loin. Toute la Corée du Nord en proie à des pénuries récurrentes proches de la famine, où toute opposition était devenue carrément impossible pleurait à chaudes larmes. Pensez-vous que vous puissiez m’attendrir sur un peuple qui n’est même plus capable de voir où est son intérêt et qui s’enfonce, apparemment avec délice, dans un processus historique des plus suicidaires ?
Allez voir ce qui se passe à Gaza depuis dix ans. Après la décision de Sharon, dès 2005, d’abandonner ces territoires, et d’en faire revenir -manu militari- tous les Israéliens qui étaient installés dans le Gush katif, les « Palestiniens » de cette région auraient pu développer les infrastructures portuaires, étendre leur aéroport et faire que la ville commence à ressembler à Tel Aviv ou Haïfa. Au lieu de cela, dès 2007, ils mettent au pouvoir les Frères musulmans qui installent immédiatement la pire des dictatures, créent successivement quatre conflits armés qui engloutissent les sommes considérables de l’aide internationale. Pendant que les crapules du Hamas, lors du dernier conflit, tel Hitler dans son bunker, se terrent dans leurs tunnels souterrains, ils poussent sur les toits en terrasse les femmes et les enfants pour qu’ils fassent office de boucliers humains. Les opposants sont exécutés sommairement, comme à la Cabaña, leurs cadavres traînés dans la ville derrière des motocyclettes, et une partie de la ville est détruite. Est-ce que vous pensez qu’on puisse avoir la moindre estime pour un peuple qui paraît incapable de travailler à autre chose qu’à sa propre destruction ? La connerie collective entraîne le malheur général, mais cela ne suffit pas, on en redemande encore.
La tyrannie, c’est cela. Et le premier responsable de la tyrannie, ce n’est même pas le despote, c’est le peuple qui le tolère et qui, apparemment, adore la botte qui l’écrase chaque jour un peu plus.


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