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Hervé Hum Hervé Hum 11 décembre 2016 00:52

@JL

Désolé, on n’a visiblement pas la même lecture des propos d’ Alain Deneault, quand il écrit, entre autres

"le problème de la gouvernance ce n’est pas qu’on gère, le problème c’est qu’on hisse la gestion au rang de la politique, alors que la politique ça consiste à agir sur des principes. La politique consiste à se demander selon quelles logiques préférentielles on cherche à organiser le lien social, les affaires publiques, et on gère en fonction des principes qu’on s’est donnés. Lorsque on hisse la gestion au rang de la politique et qu’on parle de gouvernance plutôt que de politique on fait comme s’il n’y avait qu’une façon de gérer ; qu’une façon de penser la politique, et on réduit la politique à une modalité de gestion.« 

Ici, il ne conteste pas le principe de gouvernance nécessaire à toute organisation économique et sociale, mais le fait qu’on ne pose plus la question du principe qui préside au type de gouvernance et qui réduit alors cette dernière au seul rôle de gestion du principe définit et considéré comme indiscutable.

Il ne dit donc pas que le principe de gouvernance soit le degré zéro de la politique, mais que l’absence de discussion sur les »logiques préférentielles« ou pour moi, le principe directeur,, avec ses logiques conséquentes, aboutit à l’absence de tout choix politique au sens des orientations dans la gouvernance selon les buts visés pour et par la société, car déjà décrétés une fois pour toute, c’est à dire, réduit aux seuls intérêts des propriétaires économiques.

Comme je l’écris déjà dans mon premier commentaire, c’est très bien, mais c’est un poncif du point de vu de la pratique politique des dirigeants, qu’il soient de l’ancien régime monarchique ou républicain. Pour un dictateur ou une dictature, il n’y a pas de choix politique autre que celui décidé par le dictateur ou la dictature. La question du choix politique dans la gouvernance n’a de sens que dans une démocratie. Ce que remarque donc les intervenants, c’est simplement le fait qu’il n’y a pas de démocratie, mais une dictature de la pensée unique, ’libérale », réduisant la politique au degré zéro dans la gouvernance, cette dernière obéissant à des dictats.

Vous vous obstinez dans votre confusion entre gouvernance, qui est une nécessité de toute organisation complexe et le type de gouvernance, qui définit la politique, avec le principe directeur qui définit les « logiques préférentielles ».


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