@bluerider
Merci pour la
diffusion de cet article de Patrick Cockburn. Pour avoir été présent pendant
près de 15 ans au Rwanda, je crois pouvoir affirmer que si les détails des
scénarios (Irak, Rwanda, Libye, Kosovo, Serbie, Mali, Ukraine, Centrafrique,
Syrie, et bientôt, Burundi et.....Iran), sont différents, la structure même de
la méthodologie est la même. La propagande veut que des images d’Epinal, des
caricatures réductrices, des horreurs « conformes » (enfants massacrés,
femmes violées, vieillards assassinés) induisent une conviction sincère
« désobjectivant » la saisie de l’information et tétanisant toute
analyse critique. Devant un génocide, seul le silence n’est-il pas toléré ?
Tout velléité de « penser » le mot « G » n’est-il pas déjà le
signe d’une intention négationniste et d’un révisionnisme latent. Et pourtant.....