Encore une fois, les dirigeants mettent sur la place publique une « wedge issue » (politique de la
division) pour masquer les véritables raisons du déficit d’emplois. Un os à ronger pour les sans-dents.
Que les patronymes à consonance arabe rencontrent plus de difficultés que d’autres est un lieu commun qui n’a pas besoin d’être démontré. Mais ce n’est pas en culpabilisant les employeurs que cela créera des emplois. En période de « plein emploi », la discrimination n’existe pas. Pour traiter l’un, il faut d’abord régler l’autre, et ce ne sont nila discrimination positive ni les agitations moralisatrices qui régleront quoi que ce soit ! Au contraire !
Pour ce qui est de l’intégration de la population maghrébine, elle est beaucoup mieux résussie que beaucoup ne veulent bien le dire. Mais on ne parle pas des trains qui arrivent à l’heure.