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cyril 28 décembre 2016 14:19

Le capitalisme ne s’est jamais préoccupé de la force de travail, donc de l’humain. Son but est de valoriser l’argent.

La question du revenu universel n’est pas la bonne question. Car qui dit revenu dit ponction sur la survaleur crée par le travail humain vivant.

Le contexte est que les gains de productivité ont tellement étaient énormes depuis l’avènement de la micro électronique que le travail humain vivant disparaît à grande échelle. Or c’est ce travail humain vivant qui crée la valeur dans la marchandise. Cette valeur diminue inexorablement à cause de la concurrence entre capitalistes. Cette productivité impactant tout le monde dans l’économie.

Vous avez donc une dévalorisation générale de la marchandise que vous ne pouvez compenser que par une augmentation de la production, par la création de nouveaux débouchés. D’où le productivisme, l’obsolescence programmée, la destruction des services publics et la transformation en marchandise de beaucoup d’aspects de notre vie.

Le rôle de l ’Etat est d’assurer la pérennité de ce système en gérant tant bien que mal les nuisances. C’est pourquoi on entend toujours parler de croissance, d’innovations, de talents, de gestion de l’emploi, etc...

La destruction de l’emploi inhérente au capitalisme fait qu’une marchandise contient moins de valeur du fait de la productivité. Cependant, le système a besoin de plus en plus de ce travail, d’où contradiction fondamentale.

Nous assistons aujourd’hui au délitement de ce système qu’aucune politique ne saurait contrecarrer.

La croissance est essentiellement portée par l’industrie financière et ne repose que sur du vent. Il n’ y a pas réalisation dans l’économie productive. La prétendue financiarisation du capitalisme n’est pas la cause de la crise mais le symptôme de la crise structurelle du système.

Le revenu universel ne permettra que de garder un semblant de consommation, mais ne résoudra en rien le délitement du système. Il fera de nous toujours des assujettis à l’économie avec un petit pécule pour survivre.

De plus, l’ Etat pour pouvoir fonctionner ponctionne sur la survaleur créée, or cette survaleur diminue, donc l’ Etat doit soit prendre des mesures d ’austérité pour être crédible et pouvoir emprunter sur les marchés et qui nous enfonce dans lé récession ou alors relancer par des mesures keynésiennes, mais augmente les dettes sans créer de valeur ou marginalement.


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