@iciailleurs
je m’étonne que personne ne parle de la géothermie
Les dispositifs qui
transforment de la chaleur en énergie cinétique laquelle peut
ensuite être transformée en électricité ont un rendement soumis à
la loi de Carnot qui énonce que le rendement maximal est fonction de
la différence de température entre la source chaude et la source
froide, température exprimé en Kelvin dont le 0 vaut -273°Celsius
( l’échelle des thermomètres).
La source froide
étant celle de l’environnement, le rendement et donc au final la
production d’électricité sera d’autant meilleur que la source
chaude sera de température élevée.
Or même en creusant
à plusieurs milliers de mètres de profondeur, on ne peut guère
espérer recueillir de la vapeur à plus de 150°C. C’est à comparer
avec la température des centrales nucléaires à uranium et eau
pressurisée, 320°C selon EDF, les centrales au thorium à sels
fondus 800°C, les centrales thermiques de 1200 à 1800°C.
Sans compter qu’à
grande profondeur, le poids des roches supérieur a pour effet
d’écraser les fissures. Donc l’eau froide que l’on doit injecter
vient toujours se réchauffer au même endroit. La roche n’étant pas
spécialement bonne conductrice de la chaleur, elle va finir par être
refroidie si le débit d’eau froide est fort et celle-ci va remonter
de plus en plus tiède.
Il en va
différemment dans les zones volcaniques où la chaleur se trouve à
faible profondeur et où les fissures drainent l’eau l’eau chaude
dans un grand volume.
Bref la géothermie
peut être utilisée directement pour le chauffage des maisons et des serres mais n’est pas intéressante pour la production d’électricité.
La solution est donc
les centrales nucléaires au thorium à sel fondu.
Pourquoi n’est-elle
pas retenue malgré ses avantages en termes de sécurité de
fonctionnement et d’innocuité relative des déchets ?
- Parce que le lobby
de l’éolien et de photovoltaïque, constitué de société privées
à but de bénéfice immédiats n’est pas prêt à investir dans des
recherches d’ingénierie qui demanderont plusieurs années et qui ne
peuvent être financées que par une puissance économique non
soumise à la concurrence, en bref l’État.
- Parce que le lobby
du nucléaire « uranium enrichi et eau pressurisée »
subirait des pertes inadmissibles pour lui si sa filière était
abandonnée. Quid par exemple des mines d’uranium achetées
inconsidérément en Afrique par Areva ? Et puis la filière uranium
produit le plutonium nécessaire aux bombes atomiques de la force de
dissuasion qu’il faut retraiter et remplacer régulièrement ...