@sarcastelle
La filière du
thorium produit de l’uranium 233, un excellent explosif nucléaire
comparable au plutonium en termes de masse critique.
Sauf que si les
États-Unis ont abandonné l’idée de fabriquer une bombe A à
l’uranium 233 c’est qu’il s’en forme très peu à partir du thorium.
La bombe reviendrait beaucoup plus cher qu’avec le plutonium, tout
comme une bombe à l’uranium 235, Little boy d’Hiroshima, était hors
de prix comparé à Fat boy de Nagasaki au plutonium qui de plus
était plus puissante (c’est le relief accentué du site qui a sauvé
la vie a beaucoup de Japonais).
Ce faible taux de
conversion du thorium en uranium 233 est une des raisons de la sûreté
de son emploi comme combustible nucléaire.
Je ne jette pas le
plutonium en excédent de l’armement à la poubelle. Il pourrait être
fractionné en noyaux moins dangereux dans les surgénérateurs, à
condition que ceux-ci ne soient pas refroidis par du sodium. Sans
doute pourrait-il aussi être utilisé dans des centrales à thorium,
après que la technologie de celles-ci aient été bien assurée par une certaine expérience.