• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


simazou 3 janvier 2017 13:52

Une irrationnelle folie mondiale court sur tous les hémisphères. Irrationnelle car aucune des accusations contre Israël n’est fondée. Il suffit d’un œil objectif et d’une connaissance des faits et de l’histoire pour comprendre que rien de ce qui est reproché à Israël n’est fondé.

 

La solution finale de la question juive, la destruction d’Israël est devenu le nouvel objectif. La réalisation de cet objectif constitue la « solution » de la nouvelle « question juive », résultat de l’islamisation du discours antisioniste. La haine totale d’Israël fait désormais partie du paysage idéologique mondial. Elle constitue un puissant mode de délégitimation de l’Etat juif et prépare les esprits à accepter sa destruction par tous les moyens.

 

L’antisémitisme n’est pas une opinion mais la volonté d’exterminer les Juifs. Avant-hier le bûcher, hier la chambre à gaz et le crématoire de masse, aujourd’hui l’étouffement d’Israël par le boycott et le soutien à toute forme d’antisionisme et la persécution soft des Juifs en diaspora. Soft qui progresse vers le dur ! L’objectif n’a pas varié.

 

La cause palestinienne cristallise aujourd’hui la voix des démunis, des miséreux, des délaissés, des sans espoirs mais aussi des frustrés et des victimes du libéralisme économique et de la mondialisation. On retrouve les mêmes peurs et craintes que celles ressenties pendant la crise des années 30 et l’on cherche des responsables, les mêmes responsables : les juifs.

 

Que reproche-t’on exactement aux juifs ? Leur réussite ? Est-ce un crime de vouloir s’enrichir, d’étudier, de travailler ? Est-ce peut être leur solidarité ? Peut-on reprocher à un peuple d’être solidaire ? Une solidarité d’autant plus justifiée par une histoire jonchée de souffrance, de pogroms et d’exterminations. Autre reproche que l’on retrouve dans de nombreux médias : le lobby juif. Le lobby juif existe certainement et regroupe des personnes influentes de confession juive pouvant influer sur certaines orientations économiques, financières ou politiques. Là encore, peut-on reprocher à une communauté de défendre ses intérêts ?

 

L’histoire nous apprend que les pays dans lesquels les juifs ont été opprimés, spoliés ou chassés ont tracé leur propre décadence, à l’inverse, ceux dans lesquels ils ont été traités avec tolérance et égalité ont vu leur économie et leur culture prospérer.

 

Notre pays a été construit dans la souffrance et la douleur, et on ne s’est jamais plaint, la vie est plus intéressante que la mort, nous devons cesser d’être des victimes passives.

Notre indescriptible souffrance nous poursuit, nous n’exhibons pas nos morts, nous portons notre deuil en silence.

Nous sommes comme des naufragés voguant vers les ténèbres sur un radeau, pas de terre en vue, et si terre en vue, elle est hostile, mieux vaut repartir vers le large vers l’infini, nous avons toujours bon espoir de pouvoir toucher la terre un jour, et de préférence la notre.

 

Mieux vaut souffrir de ne pas être aimé que disparaître sous les applaudissements de ses ennemis a dit Golda Meir.

 

Le Judaïsme n’est pas une religion, n’est pas une confession individuelle ; il ne se réduit pas non plus à une nationalité. Il est une vision de l’homme et de l’histoire qui transcende la dimension politique, nécessaire et insuffisante et la dimension religieuse qui n’est souvent qu’une fuite et un refuge contre l’angoissante responsabilité de l’homme devant l’histoire. Le Juif n’a jamais cessé de chercher l’étincelle de l’espérance, même dans les conjonctures dans lesquelles les autres ne discernaient que du désespoir, il laisse un grand vide en refermant la porte de sa vie.

 

Parce qu’un individu en bonne santé, voyant que moins de huit millions d’individus, extraits en lambeaux de la plus extraordinaire tentative d’avilissement de l’être humain, jamais tentée, aient pu en soixante ans se hisser dans le peloton de tête des nations les mieux placées, et qui ne se pose pas de questions, mais continue d’alimenter sa haine anti juive est d’abord un imbécile.

 

Je vous réfère ce petit texte du livre « pourquoi je suis juif » d’Edmond Fleg. Toi qui n’as jamais eu que des ennemis, toi qui n’as jamais rencontré sur cette terre que le regard de la méfiance, de la jalousie ou de la haine. Oh combien il est juste : « Vois-le traqué sur toute la terre, toujours prêt de mourir, et trouvant toujours quelque abri providentiel qui le soustrait à la mort. Vois-le portant sa vérité, et, parce qu’il veut la garder pure, la laisser se répandre sur le monde en flammes de lumière, où s’allument pour lui des bûchers. Et dis-moi si, dans cette histoire unique, tu ne sens pas l’éternelle présence d’une pensée et d’une volonté qui ont dicté à ce peuple sa tâche, qui en ont rendu possible l’accomplissement, en l’éprouvant par la souffrance, en le sauvant dans les épreuves, en le guidant pas à pas, de son passé douloureux à son triomphant avenir. Pour moi, qui ai si longtemps cherché la preuve de l’existence de Dieu, je l’ai trouvée dans l’existence d’Israël. Le Judaïsme est une religion d’éthique d’actes et non de croyance ».

 

Encore un texte étonnant de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : «  Mais un spectacle étonnant et vraiment unique est de voir un peuple expatrié n’ayant plus ni lieu ni terre depuis près de deux mille ans, un peuple altéré, chargé, mêlé d’étrangers depuis plus de temps encore, n’ayant plus peut-être un seul rejeton des premières races, un peuple épars, dispersé sur la terre, asservi, persécuté, méprisé de toutes les nations, conserver pourtant ses coutumes, ses lois, ses mœurs, son amour patriotique et sa première union sociale quand tous les liens en paraissent rompus. Les Juifs nous donnent cet étonnant spectacle, les lois de Solon, de Numa, de Lycurgue sont mortes, celles de Moïse bien plus antiques vivent toujours. Athènes, Sparte, Rome ont péri et n’ont plus laissé d’enfants sur la terre. Sion détruite n’a pas perdu les siens, ils se conservent, ils se multiplient, s’étendent par tout le monde et se reconnaissent toujours, ils se mêlent chez tous les peuples et ne s’y confondent jamais ; ils n’ont plus de chefs et sont toujours un peuple, ils n’ont plus de patrie et sont toujours citoyens »

 

Winston Churchill en 1920, a écrit : « Nous devons aux Juifs, un système d’éthique qui, même s’il était entièrement séparé du surnaturel, serait incomparablement le bien le plus précieux de l’humanité, valant en fait le fruit de la sagesse et de l’expérience réunies. »

 

Mark Twain a écrit : « le Juif s’est battu courageusement dans ce monde, à toutes les époques ; et il s’est battu les mains liées derrière le dos ».

 

Israël est un pays qui, en six décennies est passé de l’aridité du désert à l’émergence de champs fertiles, des villes modernes, d’entreprises innovantes, et Israël a fait cela par la simple créativité humaine. Israël était un pays socialiste : c’est maintenant un pays capitaliste cité en exemple dans les écoles de gestion des affaires les plus performantes. Israël est une démocratie, un État de droit, un pays de liberté de parole et de liberté de culte


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès