• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Goda Goda 7 janvier 2017 19:14

@mic0741

Accepter aveuglément l’évolution comme elle est pensée et élaborée par les GAFA me parait un peu dangereux tout de meme, non ?
Savoir freiner, c’est aussi un moyen de mieux négocier un virage et d’éviter une sortie de route inéluctable.
La fuite en avant et la frénésie liées à ces nouvelles technologies ne permettant pas de réel recul critique, est une logique mortifère et de soumission perpétuelle. 
Un nouveau concept remplace le précédent avant meme que l’on ai pu en déterminer les réels atouts, bénéfices et impacts (ce rythme étant très soutenu, surement afin que l’on ne se rende pas compte de la vacuité et de la toxicité de telles applications toute etude devant se heurter a des colleges de spécialistes tant de temps perdu qui risquerait de faire capoter les bonnes affaires et les benefices générés par ces applications). Et donc en se lançant dans une éternelle fuite en avant, on finit par avancer comme des aveugles, dont la canne et le milieu meme ont été fabriqués par d’autres....
L’acceptation doit avoir des limites quand le système dominant, lui, s’en dédouane de plus en plus.
Accepter Uber, accepter la précarisation, accepter la competition non régulée, accepter tout ce qui se fait de pire, accepter et s’adapter... ? Pour devenir quoi au final ? Qu’est-ce qu’il sort du creuset ? Quels genre d’humain voulez vous pour l’avenir ?

Accepter les aléas des éléments est une chose (mais meme cela on ne peut s’y résoudre), mais accepter les decisions ( a but lucratif avant tout) d’une fraction minime de la population prises pour la majorité me parait immoral, suicidaire et honteux (avis tout personnel).

Au sujet des réseaux sociaux et des abus possibles. Des mineurs exposés surtout... je suis d’accord avec vous. 
Au sujet de l’adaptabilité aussi.. mais j’aimerais tout de meme pointer du doigt que ces domaines ne connaissent AUCUNE régulation. Je ne vois qu’études de marché. Aucunement des etudes d’impact.
Et donc en soi, comment mieux la « gérer correctement à l’avenir » ? 
Car au vu de l’approche et de la politique de ces entreprises, la gestion correcte ne sera jamais performée par vous ou moi, ni par un organisme quelconque représentant le consommateur ou le peuple. Rares sont ceux qui s’y collent vu l’intensité du combat dès lors que l’on décide de ne pas accepter aveuglement et que l’on tente de construire une éthique et une pensée critique.
Et donc la phrase, selon laquelle on pourra mieux gérer une fois accepté le nouveau paradigme, me parait tout autant constructive que chasser un moulin à dos de mulet (mais aussi un peu plus dangereuse). EN somme, en plus de se faire mettre il faudrait aussi se laisser porter et en plus valider tout le processus.
Ca sonne un peu comme :
« Accepte la laisse, tu en découvriras plus tard les avantages. »
Fausse découverte qui plus est, puisque ca sera plus de la résilience accompagnée d’une forme de conditionnement.. et pour une victime qui n’a plus aucun choix, elle va devoir se faire à l’idée et donc les soit-disants « avantages » ne seront que mensonges que se répètera le futur « mouton » pour accepter et donner un sens à sa vie de soumis.
Votre idée sonne vraiment comme... quitte a être soumis autant l’accepter à fond en espérant un éventuel réveil ultérieur (alors que le procédé en lui-meme eradique petit à petit cet esprit critique qui permettrait un ultérieur, et au final peu probable recadrage.
Et comme dans la fable de lafontaine, celle du renard et des raisin :

Le Renard et les Raisins

Certain Renard Gascon, d’autres disent Normand, 
Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille 
Des Raisins mûrs apparemment, 
Et couverts d’une peau vermeille. 
Le galant en eût fait volontiers un repas ; 
Mais comme il n’y pouvait atteindre : 
« Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. » 
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?


En clair, se convaincre que ce qui est bon et vital pour soi, ne serait en fait qu’un mirage et qu’au final on serait mieux sans. Et ce vil mensonge envers soi-même serait émis afin de mieux accepter la piètre et « risible » (aux yeux de certains peut être) condition dans laquelle on se trouve en réalité.






Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès