@HClAtom
Je comprends bien votre histoire de mouvement perpétuel : l’accélération du laser ne modifie pas la composante de vitesse de la sonde qui est perpendiculaire à la direction d’accélération, ce que j’appelle la vitesse transversale et dont je suis conscient depuis le début. Cette vitesse se conserve (première loi de Newton *) et la sonde devrait partir à un certain angle par rapport à la direction de la poussée finale du laser.
*La gravitation va encore compliquer la situation en incurvant cette trajectoire dans un sens ou dans l’autre suivant la position relative du soleil puisque le soleil n’est pas aligné sur la direction de la sonde et produit donc une accélération transversale qui diminuera cependant rapidement avec la distance.
Après la période d’accélération, la vitesse de la sonde (60000 km/s) est cependant très largement supérieure à la vitesse d’échappement du système solaire (618 km/s à la surface du soleil). Une trajectoire elliptique finale est donc absolument à exclure. La sonde va par conséquent quitter le système solaire et se retrouver sur une trajectoire hyperbolique de non retour, asymptotiquement rectiligne.
Elle va donc aller quelque part en ligne droite qui sera bien évidemment différente de la direction du faisceau laser. D’où ma question : pourquoi parmi tous ces « quelque part » possibles, la direction de Proxima serait interdite ?
Affaire à suivre. J’espère que le détail des calculs sera rendu public sur internet. Pour l’instant, on ne dispose que d’informations fragmentaires et parfois contradictoires d’un site à l’autre.