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Horemheb (---.---.139.235) 7 février 2007 15:30

Avez-vous déjà lu un seul livre sur les symboles et le pouvoir égytien Emile ? Quand vous en aurez marre de vous faire déculotter ici, vous pouvez par exemple ouvrir « Pharaon, les secrets du pouvoir », de Bonhême et Forgeau, « Ancient Egyptian Kingship », d’O’Connor et Silverman, tous les livres de Jan Assman, dont un est notamment consacré à Moïse, les livres et les articles de Bernadette Menu, etc.

Il n’y a pas de « force militaire » au sens moderne du mot en Egypte. Le lion est le symbole du roi, en raison de sa force et de sa prééminence, et aussi un symbole solaire. Il apparaît en tant que tel dès la « palette du taureau » de l’époque prédynastique en Egypte, et continue à être utilisé ainsi pour les souverains romains de l’Egypte, plusieurs millénaires plus tard.

D’autre part, ne croyez pas que tous les symboles sont universels : l’aigle romain sur les enseignes n’a pas grand chose à voir avec Horus le faucon perché sur son pavois, qui représente le successeur légitime du trône. Subsidièrement, le lion est plus souvent associé au pouvoir suprême qu’à l’armée dans les civilisations. Voyez le lion en Chine... il n’existe pas à l’état naturel, mais un roi perse en avait fait cadeau à la dynastie Han, avec toute la symbolique royale (et non pas militaire) derrière, qui n’a elle-même pas changé d’un poil si j’ose dire en 2000 ans.

Et profitez-en pour vous documenter sur les « prêtres d’Osiris », puisque vous prétendez que Moïse en fut un. Et là ce n’est ni une erreur, ni une hypothèse de travail, c’est carrément du foutage de gueule de votre part.

Vous n’êtes pas le premier à essayer d’enlever un siècle à l’histoire. Le problème, c’est que le berceau d’Israël se trouve dans un environnement lettré, dont on a retrouvé des annales. Apprenez donc les hiéroglyphes, les écritures cunéïformes, ou lisez au moins leurs traductions : ces annales et ces datations nous fournissent une histoire continue et commune à laquelle il est impossible d’enlever un siècle. Même des chercheurs chrétiens fondamentalistes comme Kenneth A. Kitchen (par ailleurs excellent égyptologue), qui accordent une grande historicité à la bible (voir son ouvrage « the third intermediate period in Egypt ») rejettent catégoriquement cette hypothèse.


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