Maintenant c’est le néocolonialisme :
En lieu et place d’un contrôle militaire officiel, les puissances
néocolonialistes utilisent des prétextes humanitaires et démocratiques
pour justifier la présence militaire. Les révoltes sont écrasées par des
méthodes de contre-insurrection. L’usage de la propagande de guerre permet d’obtenir le consentement des populations occidentales3,
et de fait, les médias liés aux intérêts des grandes entreprises
exploitantes et de vente d’armes taisent en grande partie les événements
où la responsabilité des grandes puissances est directement concernée4.
D’autre part, des accords commerciaux avec les dirigeants faisant usage de la corruption (voir notamment la Françafrique), des méthodes financières pour générer ou entretenir une dette odieuse que dénonce le CADTM, et de façon relativement officielle des politiques économiques et culturelles (appelé aussi impérialisme culturel) afin de dominer des pays moins puissants. Selon certains, la simple domination économique revient à contrôler de facto les nations visées (voir la théorie de la dépendance).