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BA 2 mars 2017 11:26

Jeudi 2 mars 2017 :


Défections en série après le maintien de François Fillon dans la course à l’Elysée.


Des ténors des Républicains, des sarkozystes, des centristes, et même des membres de son équipe lâchent François Fillon, qui veut poursuivre sa campagne, coûte que coûte.


Qui a fait défection ?


Bruno Le Maire et ses soutiens.


Bruno Le Maire a été le premier a faire défection, juste après la conférence de presse de François Fillon, mercredi. L’ancien ministre de l’Agriculture et candidat malheureux à la primaire de la droite, avait rejoint l’ex-Premier ministre au soir du premier tour. Mais cette fois, c’en est trop. Au « nom du respect de la parole donnée », Bruno Le Maire a démissionné de ses fonctions dans la campagne où il était chargé des questions internationales et européennes. 


Plusieurs de ses soutiens lui ont emboîté le pas : les députés Les Républicains Franck Riester, Laure de La Raudière, Alain Chrétien, Arnaud Robinet, le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau ou encore le centriste Yves Jégo.


Sébastien Lecornu, un autre proche de Bruno Le Maire, les a imités, jeudi matin, quittant ses fonctions de directeur adjoint de la campagne, selon un message envoyé à des journalistes.

Des sarkozystes.


Catherine Vautrin, députée LR, veut que "François Fillon consacre toute son énergie à défendre son honneur« et réclame »un autre candidat". Cette ancienne trésorière de l’UMP assure, à ce stade, n’avoir "pas la réponse" sur le nom de ce plan B.


Autre sarkozyste dépité, le député LR Sébastien Huyghe, qui lance cruellement sur Twitter : "En ce moment, je pense au général de Gaulle..."

"On ne peut pas dire ’les yeux dans les yeux’ aux Français qu’on se retirera en cas de mise en examen et faire le contraire aujourd’hui", a-t-il fait valoir, rappelant les engagements bafoués de François Fillon.


Jeudi matin, le député LR Georges Fenech a appelé les élus à donner leur parrainage à Alain Juppé, rival malheureux de François Fillon à la primaire de la droite, se disant « convaincu de la chute imminente de François Fillon ». Le député sarkozyste avait été le premier à appeler au retrait de l’ancien Premier ministre, après les révélations du Canard enchaîné sur les emplois présumés fictifs de Penelope Fillon, jugeant « le résultat de la primaire caduc ».


Les centristes de l’UDI.


Le président des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde, a expliqué qu’il suspendait la participation de son parti à la campagne de François Fillon, et prévoit de réunir un bureau exécutif la semaine prochaine pour "une décision collective".

Après avoir soutenu Alain Juppé lors de la primaire, l’UDI s’est rangée derrière François Fillon et a négocié des investitures avec LR pendant des semaines. En septembre 2016, Jean-Christophe Lagarde avait semé le trouble dans son parti en tendant la main à... Emmanuel Macron.

Il s’agit d’un lâchage en bonne et due forme de l’UDI, regroupement de partis centristes créé sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo. Retiré de la vie politique mais « parlant à tout le monde », selon plusieurs sources, l’ex-ministre a des « échanges » avec Emmanuel Macron.


Une juppéiste.


Pour la sénatrice LR Fabienne Keller, qui a activement participé à la campagne d’Alain Juppé, il n’est « pas possible de continuer à faire campagne contre la justice ». Elle a appelé, mercredi soir, dans un communiqué "François Fillon à prendre une décision plus grande que son destin personnel, à prendre en compte le destin de la France", détournant la formule de François Fillon : "La France est plus grande que mes erreurs."


Un filloniste.


Pierre Lellouche, député Les Républicains de Paris, a encouragé jeudi sur franceinfo François Fillon à « réfléchir » et le parti Les Républicains à « trouver une solution », une « sortie par le haut ».

Il estime qu’il est "impossible d’être mis en examen et président de la République". Rappelant l’article 64 de la Constitution, il a jugé qu’"il est compliqué d’être garant de l’autorité judiciaire quand on est soi-même sous le coup d’une inculpation« . »Je ne trouve pas très sain de mettre en cause la justice. C’est un jeu difficile et dangereux", lâche-t-il.


Autre mécontent, Jean-Luc Warsmann, ex-président respecté de la commission des lois de l’Assemblée, qui a annoncé qu’il ne ferait désormais plus campagne pour le candidat des Républicains.


http://www.francetvinfo.fr/politique/francois-fillon/affaires-fillon/defections-en-cascade-apres-le-maintien-de-francois-fillon-dans-la-course-a-l-elysee_2076867.html



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