Ce ne sont pas les
robots qu’il faut taxer, ce n’est pas l’équipement matériel qu’il
faut taxer, ce sont les sommes colossales qui sont versées à des
« actionnaires » qui précisément n’agissent pas, ne font
aucune action mais s’enrichissent en dormant du travail des autres.
D’ailleurs, il
faudrait définir ce qu’est un « robot » et en quoi il se
distingue d’une machine automatisée.
Avant de taxer les
robots qui aboutissent à supprimer l’emploi des hommes, il faudrait
taxer les machines agricoles qui ont au fil du temps, en remplaçant
la faux et le fléau, par la faucheuse tirée par des chevaux, puis
la faucheuse botteleuse associée à la batteuse mue par la vapeur,
puis la moissonneuse-batteuse de plus en plus puissante, ont supprimé
des millions d’emploi dans les fermes à céréales pendant que les
machine à traire de plus en plus numériques ont supprimé les
emplois des femmes trayeuses d’autrefois.
Les robots sont des
outils comme les autres. Ils peuvent servir à faire le bien ou le
mal, à permettre de diminuer le temps de travail dans une société
authentiquement socialiste ou bien à créer du chômage et de la
souffrance dans la société capitaliste, la seule qu’envisage
évidemment William Gates.