@alinea
Les voix qui vont manquer à la FI ne seront pas allés à l’UPR (trop jeune médiatiquement pour faire plus de quelques % au mieux) mais bien à M. Hamon, candidat d’un PS dont le candidat officieux est bien M. Macron (en même temps un candidat de droite extrême (par la politique) dans un parti ancré à droite (par la politique) depuis 1983, logique). Dans le milieu enseignant que je cotoie c’est bien Hamon qui semble venir en tête des intentions de vote, pas la FI ni l’UPR. Alors les querelles à deux balles ne servent à rien. Après ce sont tous les votes pour des candidats (Fillon comme Macron ) qui prônent des politiques (celle de l’UE bidouillée à la marge) clairement contraires à l’intérêt de la France et du peuple et le FN. Et de mon point de vue stigmatiser les électeurs du FN ou leur leader (balancer le mot de « fascisme » en plein visage) relève du suicide électoral par ex.
Quand la finance alliée à la grande presse se lie pour sortir du chapeau quelqu’un sortis d’un adoubement « young leaders » et « bildeberg » avec un talent fou pour désintégrer un million d’euros sans même que la justice s’en inquiète, le diable serait le FN et ses électeurs ?
La « gauche » est censée défendre l’intérêt de la classe la plus modeste et le leader de la FI prend les électeurs du FN pour des crétins promoteurs d’une politique fasciste et raciste  ? Et il pense récupérer des électeurs du FN comme ça ? J’ai un doute. La FI gagnerait à se demander pourquoi ses « clients » privilégiés vont voter FN et pas FI ...
Mélenchon comme Asselineau font un énorme travail par les meetings, conférences, l’internet, d’éducation économique et politique et à mon sens les critiquer revient à nous tirer une balle dans le pied. Oui il n’est pas sûr que le Frexit recueillerait la majorité des votes dans un référendum maintenant et il va falloir argumenter ; ce que font les deux hommes.