@Nicole Cheverney
Voici les propos exacts tenus par monsieur Attali :
Université participative de 2011, organisée par Ségolène Royal.
"On s’est bien engagés à faire en sorte que
sortir ne soit pas possible... ON a soigneusement oublié d’écrire
l’article qui permet de sortir... (rires dans la salle)... c’était pas
très démocratique évidemment, mais c’était une grande garantie pour
rendre les choses plus difficiles... Parce que si on sort... parce que
c’est impossible... mais si... naturellement on peut... Je ne rentre pas
là-dedans... c’est très compliqué... c’est très compliqué...«
Question : pourquoi monsieur ATTALI n’avoue-t-il pas l’existence de
l’article 50 du TUE ? qui pourtant figure dans les »dispositions
finales« , alors que les rédacteurs ont tout fait pour empêcher le
retrait des pays membres qui le désirent ?
La disposition de l’article 50
qui fut initiée après-coup, ne peut pas, par son amplitude libératoire
de ce carcan, plaire aux concepteurs et aux rédacteurs du Traité de
Lisbonne. Raison pour laquelle il n’est jamais évoqué.