Vous
faites le constat de ce qui ne va pas sur lequel on peut parfois
vous
rejoindre : enfin pas sur tout car la tarte à la crème du
multiculturalisme fait l’objet de tant de digressions négatives
qu’en réalité plus personne ne sait plus de quoi il parle.
Mieux
vaut savoir de quoi on parle : le
multiculturalisme est entré par la grande porte à la libération, balayant la France traditionnelle, avec le triomphe de l’american way of live qui a subverti la
culture française et c’est donc aujourd’hui
une
culture française abâtardie
qui
serait menacée par des apports venus du Sud de la Méditerranée.
On
peut au contraire défendre l’idée qu’elle pourrait renaître et être
revigorée comme elle l’a toujours été au fil des siècles par l’influence des cultures voisines.
Ce qui est certain, c’est que
l’uniformité américaniste qui se profile est tout ce que l’on
veut sauf souhaitable.
Mais
de cela personne ne parle : au contraire il y a des aliénés entièrement
taillés sur le patron de la mondialisation qui se lèvent pour
défendre la culture française – qu’ils massacrent par ailleurs
– attaquée par des communautés qui n’ont pas encore été
passées au laminoir du conformisme général, ce qui ne saurait
tarder si d’aventure la croissance économique
et le plein emploi venait à garnir les portefeuilles.
Quant
au parti unique ( enfin vous avouez qu’ils seront tout de même
trois )
, ce
ne serait jamais que le résultat final de la réunion de ceux qui se
ressemblaient tellement que leur alternance au pouvoir était peu
signifiante, chacun mettant le pied dans la trace de l’autre.
C’est
une simple rationalisation dont il ne faut pas tirer des prévisions
totalitaires.
Macron ne sera jamais un dictateur d’abord parce que
c’est passé de mode pour la ploutocratie mondiale et ensuite
parce qu’il n’a pas besoin d’asseoir un pouvoir dont on a vu à
quel point il est solide avec une opposition de bric et de broc qui
préfère se mêler les pinceaux dans l’exploitation xénophobe (
tout profit pour les patrons ) et donner des signes manifestes
d’incompétence dont personnellement je n’ai jamais douté.