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En réponse à :


laertes laertes 5 juillet 2017 15:54

@Fergus : j’aime vos articles et bien sûr ceux consacrés à la musique.
Néanmoins je ne partagerai pas ce « concert » de louanges.
Contrairement à ce que pense ETA Hoffmann je ne trouve pas que « Cette magnifique œuvre transporte l’auditeur à travers des climats grandissants jusqu’au royaume spirituel de l’infini. »
Je pense que Beethoven est un maître absolu dans le traitement d’un thème avec tension permanente vers le paroxistique. C’est uniquement à mon avis cette tension qui crée cette impression de transport car la mélodie , elle, reste assez pauvre. Et même dans le domaine du traitement d’un thème , Beethoven est battu à plates coutures par le compositeur qui lui réellement transporte , selon moi l’auditeur vers « le royaume spirituel de l’infini » à savoir J.S. Bach. Il n’est qu’à comparer les variations Diabelli de Beethoven avec les variations Goldberg de Bach.
Beethoven n’est pas un mélodiste. Il lui a fallu plus d’une dizaine d’années pour trouver le motif de la 9ème qui lui convienne.
Personnellement je serais plutôt d’accord avec Goethe qui n’accordait pas une grande importance à Beethoven et lui préférait, avec raison W.A. Mozart. Ce qui ne fait pas de Beethoven un très grand musicien, bien au contraire car transformer un thème, même pauvre en brûlures est unique.
Pour moi Mozart est un bien plus grand musicien que Beethoven mais lui , au lieu de faire varier d’une manière magique et démoniaque les thèmes (à part le finale de DonJuan) faisait varier, les mélodies.
 A cet égard , voir l’impuissance de Beethoven dans le domaine de l’Opéra où le compositeur est vraiment confronté à la création mélodique des situations dramatiques.


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