@pemile
Objectivement, Monsanto (pas plus que le géant Bayer qui étudie le rachat de Monsanto) n’a que faire de cette procédure européenne. Ce qui intéressait Monsanto, industriel agrochimique devenu semencier par le biais de la maîtrise des biotechnologies, était la diffusion de variétés OGM de maïs, de colza, voire d’autres cultures à l’étude, rendues tolérantes au glyphosate, associées à l’utilisation pleine surface de cette substance herbicide sous sa forme RoudUp.
Or la France et une partie de l’UE manifestent un tel rejet des OGM, en tout cas de ce type d’OGM, que c’est un marché perdu. Mieux vaut aller ailleurs dans le monde...
Et le glyphosate ? vous demanderez-vous. Il est depuis belle lurette tombé dans le domaine public. Pas moins de 37 spécialités commerciale à base de glyphosate sont autorisées en France (regardez déjà dans une bonne jardinerie, c’est sous vitrine fermée à clef, mais le nombre de produits, dont le RoudUp évidemment, vous interpellera : cinq, huit...) ; il y a 17 industriels et sociétés détentrices d’AMM (autorisations de mise sur le marché) d’une formulation ou d’une autre de glyphosate. Et... vous savez d’où sortent les plus gros tonnages de production ? D’un pays en voie d’hyper développement.