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Taverne Taverne 29 juin 2017 14:50

@L’enfoiré

L’art en lui-même n’a rien d’une nécessité (on peut survivre sans l’art). Par conséquent, pourquoi devrait-il se soumettre à des lois de nécessité ? L’art a la vocation qu’on lui donne : si on veut qu’il soit subversif, il se sera ; si on veut qu’il soit officiel, il sera officiel. Classique ou révolutionnaire ? Etc. Quand on choisit sous cet angle, l’esthétique devient secondaire et n’obéit pas aux mêmes règles dans un cas et dans l’autre. En tous les cas, l’étudiant qui aura omis de parler des leçons sur le Beau du vieil Aristote ne mérite pas plus de 12 sur 20. Cela dit, Aristote n’est qu’une base de discussion...

Oui, tu as raison, sur la question de la vérité, je conduis ma propre réflexion. Cette réflexion, que j’ai partagée dans mes articles (et accessoirement dans le livre que je viens de faire publier), n’est pas achevée. La base est que la vérité est le résultat - en constante construction - du rapport entre le regard de la conscience et de la réalité. Mais comme l’homme a trois intelligences (physico-sensorielle - conscience - raison), il voit la vérité de trois façons. Et encore, ce serait simple si on s’arrêtait là. Mais la conscience qui saisit la vérité est conditionnée par : le désir, la confiance, la volonté. Encore trois sources de vérité différentes. La vérité pouvant être ce qu’on désire, ce que l’on veut (usage de la Raison, du devoir, de la science), ce que l’on croit (base de la confiance : le savoir et les habitudes reposent sur elle). Mais je suppute que cela se complexifie encore car il doit y avoir des croisements...


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