@foufouille
C’est vrai, dans 70 à 85% des cas (selon la classification de l’autisme en « types » chez Laurent Mottron par exemple).
Les pédopsychiatres d’obédience non psychanalytique et informés sur le sujet (pas si courant que ça en France) pourront vous dire l’importance de donner à l’enfant une éducation cognitive tant que le cerveau est encore jeune. Et cela fonctionne parfois si bien qu’on dit à tort par la suite que l’enfant n’est « plus autiste »... ou bien on le fait sauter de la case « autisme Kanner » à la case « autiste Asperger ».
Sinon, un certain nombre d’enfants autistes (ceux que Mottron appelle « syndrômiques », par exemple ceux qui sont atteint d’une atteinte monogénique de type X fragile ou sclérose tubéreuse) présentent une vraie déficience mentale (que même les tests de QI adaptés à l’autisme permet de révéler). Le pronostic de développement est alors beaucoup plus déficitaire.