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Trelawney 11 juillet 2017 08:22

Cela fait plusieurs fois que je me moque (gentillement) de l’auteur pour son parti pris et son vocabulaire partisan (commando d’extrême droite, etc). Je constate cependant qu’il est le seul sur ce site à nous informer de ce qui se passe au Venezuela. (m^me si ce n’est pas objectif)

Pour ma part, je trouve étonnant que tous les médias nous parle de la grave crise économique et politique qui touche ce pays en stigmatisant un système « nationaliste populaire » qui d’après eux serait la cause de tous les problèmes.
Depuis le début du XXème siècle Théodore Roosevelt qui avait comme devise « parle doucement et porte un gros bâton » a imposé sa politique sur toute la région des caraïbes. Cette politique était fort simple : il ne fallait pas qu’un des pays de cette zone nuise aux intérêts économiques des USA. Aussi il imposa une limite gauche et droite et dès qu’un pays sortait de ces limites,il sortait le « gros bâton » pour lui taper dessus. Cette politique est toujours en vigueur aujourd’hui et elle n’est dénoncé par aucun médias « main steam » puisque ces derniers font partie intégrante de cette politique.
Aussi pour ajouter au débat je vais faire un comparatif entre deux pays voisins :
Le Venezuela qui depuis 1980 été dirigé par une coalition de droite et qui sous l’assistance technique des USA contrôlait par la force (milice issu des contras) les médias, syndicats, etc, a pris son destin en main le jour où, par un coup d’état, il a mis Chavez au pouvoir. A partir de ce moment, Chavez a développé une politique d’initiative populaire pour que ces derniers se sortent eux même de la misère. Par exemple : un bidonville de Caracas se plaint de ne pas avoir un réseau d’égout correct et Chavez leur donne des tuyaux une pelleteuse et un ingénieur et c’est aux villageois de creuser pour se faire eux même leur réseau. Et ça a marché plutôt bien. 
Chavez a du faire fasse à deux problèmes : le premier était d’ordre démographique puisque pas mal d’habitants des pays voisins ont afflué vers le Venezuela le considérant comme le nouvel eldorado. Le second était d’ordre médiatique puisque tous les médias se sont acharnés sur ce nouveau « Castro ». Il y eut aussi un souci de sécurité et en créant des milices populaires pour régler ce problème, Chavez a commis sa première erreur puisque dans ces milices populaire se trouvait des MR73 déguisés.
Chavez est parti, Maduro l’a remplacé et ce pays subissant la foudre USA s’est enfermé dans une dictature et un clivage politique qui donne les article ci dessus.
Il y a fort à parier que Maduro va être dégagé et que le pays va pour son grand malheur être gouverné par une coalition libérale qui ne ferra que faire sortir au grand jour les gangs comme le MR73 et d’autres pour transformer ce pays en nouveau « Mexique des cartels »

le second pays a mettre en parallèle est le Nicaragua qui est à l’origine avec la révolution sandiniste de cette politique tant décriée par les USA parce qu’en opposition avec leurs intérêt économique. Ce pays a aussi pris son destin en main et éjectant la dictature Somoza. Les USA ont dépensé des milliards et mis en place le loup dans la bergerie (les Contras) pour renverser par la force cette nouvelle démocratie sandiniste. Les USA ont ci bien réussit qu’il ont plongé ce pays dans une crise économique effroyable avec famine épidémie etc.
Aujourd’hui, un ancien sandiniste Daniel Ortega s’est associé avec la droite catholique et des ex-Contras pour gouverner le pays. le gros des contras est devenu narco-trafficant au Mexique et à coup de violence aux pris le pouvoir la bas.
Daniel Ortega s’est créer une police politique qui s’infiltre dans tous les système du pays (syndicat, justice, ONG, armée) et élimine de façon radicale ses opposants. Pour relever le pays économiquement, il a crée « les zones franches » : Ce sont des petits territoires qui sont offerts a des sociétés privés étrangères qui y installent des usines. Imaginez que vous installez une usine avec de grands murs autour et que vous en interdisez l’accès à la police, la justice, l’armée. la sécurité est faite par votre propre service d’ordre (des anciens contras). Une porte s’ouvre et fait entrer les ouvriers le matin et se réouvre le soir à l’heure que vous décidez (bonjour les heures sup). L’ouvrier, pour 2$ par jour, a ainsi tout le loisir de mourir dans un accident du travail ou accessoirement se faire violer par un ancien contras sans que personne s’en inquiète. C’est la réalité je n’affabule pas !
Le Nicaragua est le pays le plus sécuritaire et où les gangs sont inexistants car les Contras veillent au grain. Vous pouvez même y faire du tourisme, vous y serrez bien accueillit et aucun médias ne vous informera de la situation réelle de ce pays.
En conclusion le sud américain a le choix entre défendre un idéal politique en s’opposant frontalement à l’autre partie de son pays ou a devenir « esclave » de la société de consommation occidentale.

je voyage beaucoup dans le monde (j’en ait les moyens) j’ai vu le Venezuela de Chavez et j’y ai trouvé des choses trés intéressantes, j’ai vu le Honduras et le Mexique et dans les deux pays j’y ai risqué ma vie. J’ai vu le Nicaragua ou le « travailler plus pour gagner plus » a perdu tout son sens si jamais un jour il en avait un



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