Merkel satisfait une majorité d’Allemands.
Est-ce son allure débonnaire, sa détermination à défendre les intérêts nationaux, sa réputation d’honnêteté, ses résultats spectaculaires quant à la diminution de la dette par rapport au PIB ?
Quoi qu’on pense de la chancelière, si on la compare aux Chirac, le roi fénéant, Sarkozy l’incompétent mais néanmoins affairiste compulsif, et Hollande, le fourbe, force est de constater que le système sélectif des partis politiques allemands est plus efficace que le français.
Nonobstant l’élimination brutale d’une balle dans la tête, par « un déséquilibré », de celui choisi en 1990 par le SPD, Oskar Lafontaine.
Ne reprochons pas à l’Allemagne de dominer l’UE, ce n’est que la conséquence logique de sa puissance économique.
Reprochons plutôt aux hommes politiques français, leur corruption, leur incompétence, leur politique clientéliste et leur fascination pour nos chers ennemis anglo-saxons, sans oublier leurs liens pervers avec certains dirigeants africains.
Au point que la France est placée sous tutelle, comme la Grèce. Mais ça, chut !, il ne faut pas le dire.