Les dirigeants politiques ne mesurent pas la rentabilité des JO avec des outils économiques.
Pour eux, si le coût est bien financier, le gain politique : image du pays, notoriété personnelle, culte des idoles. L’enjeu leur semble assorti d’un tel pactole à la clé qu’ils sont prêts à faire prendre des risques inconsidérés aux contribuables de leur pays qui auront à supporter les charges alors que les produits économiques iront ailleurs.
La Grèce s’est tellement endettée pour les jeux de 2004 qu’elle a mis en danger son équilibre économique déjà fragile et n’en est pas encore sortie.
Quand on joue, on peut gagner, mais on peut perdre. Les dirigeants jouent, le peuple perd.