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lisca lisca 18 juillet 2017 10:05

L’orthographe telle qu’elle existe doit absolument être préservée. Elle est un aboutissement réussi et la résolution raffinée d’une problématique propre au français.
Cette langue issue du latin, parlée par des Germains et des Celtes, avait tellement « évolué » dans sa prononciation avant qu’on ne la régule au Moyen-Âge, qu’un grand nombre de mots étaient devenus homonymes (se prononcent pareil).
Il fallait donc les distinguer à l’écrit. D’où les graphies différentes de père, pair, paire, pers, perds, perd... Tout en gardant au maximum la mémoire de ses origines et la logique. Ainsi on aura un D final dans « perd » parce qu’il s’agit du verbe perdre. L’usage du AI plutôt que du « è » par exemple tend, sans obligation, à rappeler le mot-racine quel qu’il soit (latin, grec, germain, celte...) qui comportait un A. L’accent circonflexe remplace souvent un S latin et signale une prononciation différente du A, même si ce A s’uniformise aujourd’hui. Etc.
Sans son orthographe, la langue française deviendrait peu précise, peu subtile, peu complexe, bassement utilitaire, globichante, impropre aux usages complexes. La grande dame deviendrait une espèce de souillon.
C’est une langue très poétique, avec la richesse de ses rimes, de ses noms de lieux et de ses patronymes. Très délicate, avec ses nuances.
Et très logique. Son apprentissage maîtrisé ouvre les capacités d’analyse, de synthèse, de mémoire, d’exactitude scientifique.
L’orthographe française n’est nullement un luxe. C’est une nécessité.


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